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**** Un SDFrenchy à NYC ****

Mardi 7 décembre 2010 à 22:57

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Plus qu'à un autre moment dans notre vie, c'est durant notre quinzaine que l'on a tendance à vouloir gouter à l'inconnu. Après avoir faussement vécu "l'amour" et l'avoir fait, on se mettra a banaliser la chose et nous aurons alors tendance à devenir plus réalistes sur le fait qu'une histoire d'amour ne peut tenir sans un apport matériel (au delà de la vision rose bonbon guimauve qu'on nous fait voir aux travers de certains films hollywoodiens). On se pardonnera d'avoir été avec n'importe qui durant cette age parce que nous répondons simplement à cette pulsion naturelle qui est celle de la découverte sentimentalo-sexuelle.

Il y a une phase transitionnelle entre l'illusion de l'amour (la quinzaine) et la vie de couple sérieuse (durant la vie active).
La vingtaine est selon moi l'age le moins propice à l'amour ! Les hautes-études donc la pression scolaire  et  la pression familial aurons tendance à faire barrage à l'instinct sensible de la femme qui ne verra de ce fait aucune raison objective de jouir d'une vie à deux en sachant qu'elle ne pourra en aucun cas s'investir dans une relation amoureuse parallèlement à ses études(1). De plus quelques antécédents sentimentaux la persuaderont de ne pas prendre le risque de revivre le même genre d'aventurettes puérilo-éphémères, surtout durant une période d'études intensives !

Plus cérébrale, conformiste et réaliste que l'homme, elle bâtie son futur en s'organisant dans le présent.

Pour assouvir leurs besoins naturel d'ordre sexuel, certaines d'entre elles se bourreront la gueule durant les soirées étudiantes entre copines aux point de se déresponsabiliser volontairement grâce à la meilleur des excuses... l'alcool.

Quelques cas isolés (modèle de l'amérique profonde), une croix autour du coup et végétariennes, prôneront la chasteté jusqu'au mariage en garantissant intelligemment l'avenir d'un couple assuré en ayant soigneusement intériorisé les valeurs d'un couple par rapport aux valeurs vicieuses du capital. En général ces femmes là seront les proies potentielles des riches en quête de challenge bien trop blasés des michtonneuses facilement baisables.

Encore dans la fleur de l'age, quelques unes s'habilleront dans le style "trop belle pour toi" en marchant à allure pressée afin de mieux faire le tri entre celui qui osera l'aborder et celui qui se contentera de regarder, dans les deux cas l'égo sera toujours gonflé, ça maintient en vie et ça permet de se sentir exister. Pour les plus belles d'entre elles, avec les années et les rides qui vont avec, l'homme riche enfin trouvé avec qui procréer, elles n'hésiteront pas à s'acheter de l'esthétique en croyant naïvement que le botox est la clé d'un prolongement de la beauté.

Il y a enfin cette femme libre. Celle qui connait les rouages des impositions du quotidien. Une fille qui n'a pas honte de ses envies. Celle qu'on prend plaisir à surprendre à se dévaloriser alors qu'elle est faite pour être aimer. Celle qui prend son temps. Celle qui est ouverte d'esprit. Celle qui a du second degré. Celle qui sourit. Celle qui a des principes bref celle qui pourrait convenir à n'importe quel homme mais qui aura naturellement toujours cette notion de recherche rassurante au point de vue confort financier dans le but d'assurer son futur foyer.

L'homme ne pouvant pas jouir de son potentiel de séduction pour s'élever socialement, il n 'aura que son statut social pour être considéré (il y a toujours plus de clochards que de clochardes). La femme entretenue par un mari riche n'ayant pas de temps à lui consacrer pourra potentiellement prendre son pied avec le casanova vicieux des rues lui même représentant de l'interdit et de l'aventure.
En bref avec le temps on mangera avec le riche et on baisera avec le pauvre.

Après avoir constaté ça, je peux légitimer le fait de faire preuve de roublardise et de mensonges envers ces-dames dans le but de pouvoir MOI AUSSI savourer quelque chose qui m'est presque proscrit en tant que pauvre banlieusard à savoir... faire l'amour et pouvoir le vivre. A une époque, à un age, à un statut social qui n'est pas favorable à mon épanouissement sexualo-amoureux je peux désormais avouer n'avoir jamais été plus heureux qu'aujourd'hui parceque je sais dorénavant que le vice a beaucoup plus de mérite que la confiance gentiment accordée.


(1): Présentement esclaves de leurs scolarités pour mieux devenir à l'avenir, esclaves salariées. Le fait de privilégier l'amour aux études à 20 ans les habituera malheureusement à faire de même à leurs postes à responsabilités durement acquis à 30 ans. Avec la pression professionnelle (de plus en plus acerbe) ajoutée au manque d'habitude à donner et recevoir de l'amour... le divorce sera l'unique remède pour tout recommencer sauf qu'à plus de 30 ans, on a désormais moins de crédits que quand on en a 20. L'amour intouchable est sans aucun doute celui qu'elle portera à la chaire de sa chaire, son nourrisson. Un nourrisson susceptible d'être élevé par une mère sans son père...



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